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Petit point historique
Le territoire actuel du Burkina Faso a été le siège de plusieurs royaumes dans la période précoloniale :
l’empire mossi, formé des royaumes de Ouagadougou, de Tenkodogo, de Boussouma et du Yatenga, s’étalait sur toute la partie centrale. Le Mogho Naba de Ouagadougou est à ce jour le symbole de l’empire mossi.
le royaume du Gourma des gourmantché avec Fada comme capitale à l’Est
le royaume du Liptako des Peul plus au Nord
le royaume du Gwiriko des bobo et des dioula avec Bobo-Dioulasso comme capitale à l’Ouest
La France crée la colonie de Haute Volta en 1919 qui fut ensuite démembrée et partagée entre plusieurs autres colonies avant d’être reconstituée en 1947. La proclamation de la République de Haute Volta membre de la Communauté française intervient le 11 décembre 1958 avant l’accession à l’indépendance le 5 août 1960 avec Maurice YAMEOGO comme premier Président.
Le pays a connu plusieurs régimes politiques républicains et d’exception.
C’est le 4 août 1984, sous la Révolution Démocratique et Populaire (RDP) du Président Thomas SANKARA, que la Haute Volta devint le Burkina Faso, ce qui signifie "Pays des Hommes intègres" et les voltaïques devinrent par conséquent les Burkinabè.
Le 15 octobre 1987, Thomas SANKARA, Président du Faso et du Conseil National de la Révolution (CNR), est assassiné lors d’un coup d’État militaire qui marque l’avènement du Front Populaire et de Blaise COMPAORE au pouvoir.
Le multipartisme est de retour en 1990 à la faveur de l’adoption d’une nouvelle constitution le 1er décembre 1991. Cela entraîne l’avènement de la IVème république et l’élection de Blaise COMPAORE à la tête de l’Etat. Il a été réélu en 1998, 2005 et 2010. Plusieurs élections législatives et municipales ont été organisées et le pays est engagé dans la décentralisation et la communalisation intégrale.
En 2014 Blaise Compaoré décide de modifier la l’article 37 de la loi fondamentale limitant le nombre de mandats présidentiels afin de pouvoir se représenter en 2015. Un soulèvement populaire en l’oblige à quitter le pouvoir. Un gouvernement de transition est installé avec à sa tête Michel Kafando.
Le 16 septembre 2015, un coup d’état est mené par les militaires du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) créé en 2015 par Blaise Compaoré. Ce régiment est dirigé par Gilbert Diendéré chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré.
Le RSP prend quatre personnes en otages : - Le Président de transition Michel Kafande - Le Premier Ministre de transition Isaac Zida - Le Ministre de transition de la fonction publique Augustin Loada - Le Ministre de transition de l’urbanisme René Bagoro.
Le Conseil National de la Démocratie (CNR) est créé. Il est dirigé par le Général Gilbert Diendéré. Un couvre feu est instauré. Face à ce coup d’état de nombreuses manifestations ont lieu dans tout le pays durant plusieurs jours.
Le 18 septembre 2015 le CNR libère les otages et les frontières sont réouvertes. Afin de résoudre ce conflit la CEDEAO ( Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et un représentant de l’ONU (Organisation des Nations Unies) proposent une médiation et se retrouvent à Ouagadougou.
Le 20 septembre 2015 le mouvement "le balai citoyen" appelle les habitants de Ouagadougou à un rassemblement devant l’hôtel où se tient la réunion de médiation pour faire pression sur les négociations et pour que le gouvernement de transition soit restauré.
Le 21 septembre 2015, les unités militaires fidèles au gouvernement de transition encerclent le palais où se tiennent les militaires putschistes. Le 23 septembre 2015, le Général Gilbert Diendéré annonce la fin du putsch et le Président du gouvernement de transition Michel Kafando reprend la tête du pays.
Le 30 novembre 2015, les élections présidentielles désignent Roch Marc Christian Kaboré comme Président du Burkina Faso.
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Sur le plan historique...
Le territoire actuel du Burkina Faso a été le siège de plusieurs royaumes dans la période précoloniale : l’empire mossi, formé des royaumes de Ouagado (...)