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Bonsa, porte-étendard de la musique tradi-moderne burkinabè
Il avait fait son apparition sur la scène musicale burkinabè avec son groupe dénommé Les NEGRAMERS (les nègres amers). Si la négritude demeure, l’amertume lui semble avoir coulé sous les ponts...
Il a décidé aujourd’hui de poursuivre une carrière solo qui semble bien lui réussir. Lui c’est Bonsa, de son vrai nom BONSSATO N’wanzé Amidou, qui signifie littéralement en langue nationale Bissa "laissé le bouc et tuer le taureau". L’originalité de sa musique réside dans la synthèse qu’il fait entre la musique traditionnelle bissa et celle moderne. Avec le kundé, cet instrument musical typique du Faso, qu’il a adopté et qui l’a adopté, Bonsa distille des notes mélodieuses et soulève les foules à chacun de ses concerts.
Bonsa a effectué la sortie discographique de son maxi produit lui-même, intitulé ZEKURA (union en langue bissa) en juin 2008. Dans ce maxi de six titres, les thèmes traités sont divers et variés, entre autres, la maltraitance des femmes, l’égoïsme de l’être humain envers son prochain. Il dit aussi donner des conseils à ses petits frères qui s’adonnent à certains vices tels que l’alcoolisme et rappelle aussi à l’ordre ceux qui ne sont pas conscients de ce qu’ils font. Début 2010, l’artiste a effectué un mois de [tournée en Europe->http://ouaga-ca-bouge.net/BONSA-apres-un-mois-de-tournee] notamment aux Pays Bas, en Belgique et au Luxembourg (ouaga-ca-bouge.net/).
Véritable polyglotte, il sait manier avec dextérité plusieurs langues nationales du Burkina (mooré, bissa) en plus du français. Il faut souligner par ailleurs que l’artiste est polyvalent car en plus de la musique, il est coiffeur et tapissier. (ouaga-ca-bouge.net/)
Alors nous vous recommandons de découvrir l’artiste à travers son site Myspace et de savourer sans retenue quelques extrait de son album