Association Burkina Songré

le chef du village

les musiciens et le dolo

les danses

Les nouvelles du village

Courriel de François (Président de l’ADB) du 31 Juillet 2011 :

" A Bougrétenga, tout va bien.

La saison suit son cours et les travaux champêtres battent leur plein. La météo a annoncé des risques d’inondations ces jours-ci. On espère que ça ne fera pas trop de dommage. Comme vous le constatez l’atelier de tissage commence à pousser de terre. Les choses avancent bien et on profite bien des pluies.

Urbain est bien arrivé ce soir. Bien de choses à tous ! Amicalement ! François !

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Voyage 2011 à Bougrétenga

Lors de notre voyage au Burkina Faso du 13 janvier au 4 Février 2011, nous avons avec le Président de l’ADB François YAMEOGO passé en revue les différents projets pour le village de Bougrétenga. Le compte rendu se trouve dans la rubrique des projets et réalisations.

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Notre voyage à Bougrétenga :

Les 31 Janvier et 1er Février 2009, nous avons assisté à la fête annuelle du village "le Tangana" , fête qui célèbre le Chef du Village Naba Tanga.

Pendant ce week-end, la musique est de la partie ainsi que les danses traditionnelles. Tout le village est en joie et le dolo (bière locale) coule à flot...

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Pour connaître la météo du jour au Burkina Faso.

La récolte est prometteuse, il a fait une bonne saison pluvieuse et les efforts des paysans sont cette année récompensés.

« La production céréalière prévisionnelle nationale 2008-2009 est estimée à 4 213 256 tonnes soit une progression de 36% par rapport à la campagne précédente. Il en découle un excédent prévisionnel national de 717 000 tonnes ».

Les premières récoltes seront le haricot, le maïs, l’arachide et viendra ensuite le mil.

Présentation du village

• notre zone d’intervention.

Bougrétenga est un village de la région centre-est du Burkina relevant du département de Kando et de la province du Kourittenga (avec comme chef lieu de province Koupéla). Entouré de nombreux autres villages, il est un des plus importants centres d’échange de la localité après la ville de Pouytenga. Avec une population mono-ethnique mossi d’environ 3000 habitants vivant en symbiose, on y retrouve les grandes religions pratiquées au Burkina c’est-à-dire l’islam, le christianisme et l’animisme.

• Le développement local actuel :

Bougrétenga dispose d’une école primaire de 3 classes, construite en 1981 par le révérend Père Willy Burm et normalisée à 6 classes en 2005 par Plan International Burkina. Et malgré un taux de succès élevé aux examens d’entrée au collège, le village connaît un important taux de déperdition scolaire entre le primaire et le secondaire. La population locale notamment adulte est pour la plupart analphabète et des projets d’alphabétisation des adultes sont en cours. Grâce à l’action des groupements villageois locaux, le village a pu se doter d’une banque de céréales, d’un siège local de Plan International Burkina, d’un centre d’alphabétisation pour adultes et d’un poste de santé primaire (PSP) géré par les villageois eux-mêmes et qui fait office de maternité dans des conditions très peu décentes.

• Bougrétenga au quotidien :

Le village est habité par une population essentiellement agricole. Cependant la saison pluvieuse et donc la période d’activité réelle ne s’étale que sur 4 à 5 mois. Pendant cette période, hommes, femmes et enfants cultivent leurs champs avec des instruments rudimentaires (daba, houe, charrue à traction animale). Il s’agit essentiellement d’une culture vivrière sur terre aride, latéritique et lessivée avec une influence notoire des caprices de la nature. La pluviométrie est très variable d’une année à l’autre de même que les récoltes. Mil, petit mil, sorgho, haricot, arachide, pois de terre, sésame, coton sont les principales cultures. En dehors des travaux champêtres, les familles pratiquent l’élevage de poules de basse-cour, de porcs, de chèvres, de moutons et de bœufs. Les plus nantis font de l’embouche bovine et ovine qu’ils exportent vers la Côte d’Ivoire ou le Nigéria. D’autres font de petits commerces au marché du village ou dans des marchés voisins comme Pouytenga et Zorgho. Hommes et femmes se livrent à la spéculation des céréales, à la vente de petits produits de consommation locale. Cette activité prend de l’envergure pendant la saison sèche mais certaines personnes notamment les jeunes dans l’inactivité préfèrent migrer vers les grandes villes comme Ouagadougou, ou s’expatrier à Abidjan en Côte d’Ivoire à la recherche de moyens de subsistance. Il n’y a pas une seule famille qui n’ait un de ses membres en Côte d’Ivoire. De ce fait le village a été frappé de plein fouet par la crise ivoirienne et a vu un retour massif de ses natifs rapatriés.

Au quotidien, les femmes s’occupent de la préparation du repas familial et de toutes les activités de ménage aidées en cela par leurs filles. Quant aux hommes, responsables de la famille, ils participent à la gestion des affaires familiales et villageoises et ont la charge morale et financière de la survie de la famille. Les jeunes sont commis à l’exécution des tâches à la demande des responsables de famille en dehors de leurs activités personnelles. Ils se retrouvent souvent pour mener des actions ensemble et se mobilisent dans tous les projets de développement local.

• L’univers associatif au niveau local :

Malgré le fort taux d’analphabétisme, la population est mobilisée au sein de structures associatives appelées « groupements villageois ». On peut noter entre autres :

* l’Association pour le Développement de Bougrétenga – ADB -

* le groupement Pa Wend Taoré

* le groupement féminin Teegwendé

* l’équipe Plan Kourittenga (représentation provinciale de Plan International Burkina)

* le groupement des producteurs de coton

* l’association des parents d’élèves (APE)

* le groupement des jeunes

L’ADB sera un de nos partenaires privilégiés et se chargera de coordonner les actions avec les autres associations et groupements du village.

• Mieux comprendre l’ADB, notre relais local :

Il s’agissait au départ d’un regroupement informel de fonctionnaires natifs du village dans l’objectif de sensibiliser les familles sur l’importance de la scolarisation des enfants en particulier des filles. Pour être plus efficace, cette structure informelle a fusionné avec un autre regroupement informel non moins actif de jeunes, l’association des élèves et étudiants de Bougrétenga (AEEB), pour constituer à l’issue de l’Assemblée Générale constitutive du 20 septembre 2000, l’Association pour le Développement de Bougrétenga (ADB) reconnue par les autorités locales par récépissé N°2004-12/MATD/PKRT/HC/SG du 03 août 2004. Par une modification statutaire, elle accepte désormais en son sein toute personne physique et/ou morale désireuse de contribuer au développement du village et alentours.

Elle se donne pour vocation de coordonner toutes les actions de développement local par une collaboration active avec toutes les associations et groupements du village. C’est pour cette raison que l’ADB sera principalement notre relais dans l’exécution, la supervision et le suivi des actions que nous déploierons dans le cadre de notre mission. Nous demanderons à l’ADB un rapport régulier sur les projets en cours ainsi qu’un rapport financier, sur la base d’un contrat de partenariat signé entre les deux associations.

• Pourquoi l’association Burkina Songré ?

Burkina Songré, association de droit français domiciliée dans la ville de Beauchamp (95250) a été créée par des amis. Le nom « Burkina Songré » tiré de la langue mooré (ethnie majoritaire du Burkina et à laquelle appartient la plupart des habitants de Bougrétenga) signifie « l’aide au Burkina Faso ».

Comme son nom l’indique, elle a pour objectif de contribuer à l’effort de développement du Burkina Faso et en particulier de répondre aux besoins de développement local du village de Bougrétenga. Elle se propose de :

* faire appel à la générosité individuelle, de collectivités publiques et d’entreprises afin de financer des projets de développement au profit des habitants de Bougrétenga.

* mener des activités visant à faire connaître le village de Bougrétenga et les besoins de développement local,

* d’œuvrer à l’établissement de partenariat entre le village de Bougrétenga et des collectivités locales françaises.

• Quel est notre mode d’intervention ?

Burkina Songré intervient au niveau du village par le biais des associations locales, notamment l’ADB qui est notre relais dans l’exécution ou le suivi des différents projets auxquels nous participons. Les projets financés sont portés par les associations locales qui sont plus à même de juger des besoins présents de développement local. Notre contribution est par conséquent financière, matérielle et technique dans les domaines que nous jugeons nécessaires. Nous restons donc attentifs sur les besoins locaux et vigilants sur la bonne utilisation des fonds que nous récoltons pour leur financement.

• Nos domaines privilégiés d’action :

Nous ne doutons pas que les besoins de développement local sont immenses et que tout peut être prioritaire. Mais il y a lieu d’établir une hiérarchie dans les priorités. Nous faisons de l’éducation un domaine d’intervention prioritaire. Nous viendrons par conséquent en aide à l’école de Bougrétenga pour :

permettre à un maximum d’enfants d’être scolarisés par la prise en charge des frais de scolarité, l’octroi des livres et autres fournitures scolaires.

Nous voulons mettre en place des liens forts entre les écoliers de nos communes et les écoliers de Bougrétenga, pour ce faire une première étape a été franchie : une boîte postale a été ouverte à Pouytenga.

Les autres domaines : comme le reboisement, l’économie locale du village, domaines qui nous tiennent à coeur sont développés dans la rubrique "Projets".

• Comment contribuer à l’action de l’association Burkina Songré ?

La solidarité internationale est l’affaire de tous. Notre action ne peut être possible que si nous sommes soutenus dans tous les projets que nous entreprenons. Vous pouvez vous engager avec nous en étant :

* membre de Burkina Songré et contribuer ainsi au succès de nos activités et à la réalisation des différents projets

* donateur : chaque centime offert ira directement à la réalisation des projets sur place. Nous ne sommes que la main qui se charge de transmettre votre aide à la population locale

* sympathisant : en collaborant ponctuellement aux activités de Burkina Songré

* partenaires : en collaborant par un soutien financier ou technique à la réalisation des actions et projets de Burkina Songré

• Nos engagements vis-à-vis de nos membres, donateurs et partenaires :

Vous nous avez fait confiance en vous engageant avec nous, auprès de nous en faveur de Bougrétenga. Et cette confiance, nous devons la mériter quotidiennement. C’est pourquoi nous nous engageons à n’agir que dans l’intérêt exclusif de la population de Bougrétenga et du développement du Burkina Faso. Cela passe par la gestion intègre des fonds mis à notre disposition et par :

Une reddition de comptes annuels, des rapports périodiques des actions entreprises, des finances engagées.

Par l’évaluation du taux de réalisation de nos projets et de leur impact sur l’amélioration des conditions de vie au niveau local.

Nous nous engageons par ailleurs à vous informer par voie de presse, de lettre ou de mail des différentes actions en cours de réalisation ou envisagées ainsi que des difficultés éventuelles que nous rencontrons.